Dès 1941 quelques habitants dont au moins un Saucellois font le choix de résister au risque de leur vie et de celles de leurs proches. Face à plus de 1000 soldats allemands, ils seront quelques dizaines autour de La Saucelle, apportant aux troupes Alliées des renseignements pertinents, cachant des aviateurs abattus pour leur permettre de rejoindre l’Angleterre, et entretenant l’espoir au sein de la population. Des jeunes sans formation militaire ont dû basculer dans la clandestinité pour éviter le STO, et il fallut les organiser dans des groupes de maquisards, nourris et aidés par des familles locales.
Les points d’arrêt de ce circuit de randonnée semblent bien calmes de nos jours, alors qu’il faut se figurer les actes de guerre, les caches insolites, les parachutages et le maigre ravitaillement nocturnes. C’est toute cette vie que reconstitue en particulier l’Association CEDREL, et que les randonneurs peuvent découvrir en venant sur les lieux où l’entraide a permis de tenir malgré ces périls, et surtout malgré les trahisons, les pelotons d’exécution et les camps d’extermination.
Sans le Débarquement du 6 juin 1944, l’étau des services SS spécialisés aurait fini par exterminer les réseaux de Résistance. Il s’en est fallu de peu, d’autant que les Allemands redoutaient les actions imprévisibles des Résistants, aux abords d’un des principaux dépôts de munitions des forces armées allemandes caché en forêt de Senonches pour rééquiper les troupes allant combattre sur le front de Normandie tout proche.
C’est grâce à l’astuce et au courage de quelques travailleurs forcés et Résistants locaux que le plan détaillé de ce dépôt a pu parvenir à temps aux Alliés. Ceux-ci ont pu planifier un bombardement très précis qui anéantit ce carburant et ces munitions cruciales pour la contre-attaque allemande, laquelle échoua.
Plus de 1 500 Résistants et maquisards euréliens se sont enrôlés dès que possible à la Libération en août 1944, afin de poursuivre le combat jusqu’à la victoire du 8 mai 1945 qu’ils ont contribuer à forger. Beaucoup ne sont pas revenus, et n’ont pu voir la reconstruction du pays sur les bases d’une société plus solidaire (sécurité sociale, etc), et bientôt tournée vers une construction européenne entre anciens ennemis.
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Prendre la route des Pesles (D316). Tourner à gauche sur le premier chemin herbu (panneau fin de village). Continuer jusqu’à la station de pompage. Tourner à droite. Au bout du chemin, tourner à gauche puis à droite sur le chemin de la Pommeraye. A la sortie du bois, tourner à droite puis encore à droite. Traverser le gué. Continuer le chemin jusqu’à la Corbinière. Tourner à droite sur la D115.3 . Prendre le chemin à gauche (au coin du hangar). Tourner à droite puis encore à droite (au coin du pré). Prendre à gauche le chemin des Graviers. Traverser la D146 et continuer tout droit sur le chemin de la Couvertière. Tourner à gauche sur un chemin herbu. Arrivé au Bois de Paradis, tourner à droite, suivre le Bois de Paradis. Tourner à droite. Traverser la D155 et continuer tout droit jusqu’à la Commanderie. Tourner à droite. Au bout du chemin, tourner à gauche (D316) et suivre la route jusqu’au Bourg.