Ce circuit thématique, en quelques kilomètres, permet de voir de près l’évolution que l’homme a imposé à la Forêt, et depuis peu ce que la nature impose à l’Homme dans son patrimoine forestier.
Dans le village, l’église millénaire, l’ancienne forge, l’école et la mairie bâties pendant la Révolution Française, ont employé le BOIS comme matériau de construction noble ; on peut aussi voir les empilements de bûches dans les jardins, prêtes à fournir le bois-énergie dans les inserts et chaudières pour le chauffage des maisons percheronnes traditionnelles du 19e s. : c’est ce qui reste des activités de ceux qui vivaient de l’exploitation de la forêt. Ce paragraphe plutôt sur les points d'arrêts de la carte et pour Wivisites en développant un peu ???
En traversant les « claireaux », on croise les traces des moines défricheurs qui ont entamé la lisière du massif forestier d’origine pour permettre agriculture et élevage il y a environ 1000 ans. Puis en poursuivant dans les bois, le regard retrouve le profil familier d’une sylviculture rationnelle destinée à récolter des arbres matures, puis à en replanter. Mais bientôt…
… hêtres et chênes desséchés, troncs enchevêtrés et déracinés, jeunes plantations étouffées par des rejets d’espèces invasives ou de fougères, bois blanc en déclin… Est-ce déjà l’effet du réchauffement climatique ? Et plus loin, une trouée de faible largueur, mais qui court sur des kilomètres : une tornade d’une violence inconnue est passée là et a tout détruit.
Heureusement il y a ce long chemin bordé des 2 côtés par plusieurs variétés d’arbres centenaires, avec les traces des chevreuils et sangliers, et en automne un festival de corolles de champignons variés. On peut comprendre pourquoi 1/3 du volume des arbres est sous le niveau du sol, leurs racines y étant mélangées aux filaments des champignons qui les abreuvent d’eau. En retour l’arbre draine et nourrit le sol. Et on ressent sur ce chemin l’effet apaisant des forêts, dont des chercheurs japonais ont identifié l’origine : l’émission de phytoncides par les arbres (ce qui procure le shinrin-yoku).
Arrivés à l’extrémité de ce chemin, un espace vide : un feu de forêt accidentel a détruit une partie de ce patrimoine ; heureusement l’acharnement des pompiers a permis de sauver le reste.
Sur le chemin du retour, on voit le rôle protecteur des bois contre l’érosion des sols agricoles, et comme refuge de biodiversité. Des ateliers d’artistes et quelques résidences bénéficient de la relative fraîcheur apportée en été par les frondaisons. La faune, en particulier les oiseaux, mérite quelques explications sur les changements qui les affectent dans leur cadre de vie naturel. Ces 5 paragraphes plutôt sur les points d'arrêts de la carte et pour Wivisites en développant un peu ???
Le temps de prendre de la hauteur pour regarder cette carte des rivières et fleuves côtiers ????? qui prennent tous leurs sources au cœur du vaste massif forestier du Perche, et c’est bientôt la fin du parcours.
SI vous avez le sentiment que c’était trop court, alors vous donnez raison à l’auteur Valéry : « l’arbre, c’est le temps rendu visible ».
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Prendre la route de Verneuil (D146). Tourner à droite sur le premier chemin herbu (chemin des Hauts Etangs à la petite Saucelle). Au bout d’1,200 km, on croise le chemin de la Barre à la Saucelle. Tourner à gauche. Marcher sur 400m et faire demi tour. Revenu au croisement, reprendre le chemin des Hauts Etangs à la petite Saucelle. Arrivé à la petite Saucelle, aller tout droit sur la route goudronnée. Prendre à droite la route des Tuileries (316.2). Prendre à 100M le chemin d’Orléans sur la droite en direction des champs . Continuer tout droit sur la route goudronnée. Arrivé au calvaire des Pesles, tourner à droite sur la route (D316) et continuer jusqu’au bourg.